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République & Socialisme apporte son soutien aux personnels des Fonctions Publiques et appelle ses adhérent-es à participer à la journée d’action du 26 janvier 2016
Les services publics au bord de l’asphyxie :
L’adoption au Conseil Européen d’Amsterdam, en juin 1997 du PSC (Pacte de Stabilité et de Croissance) a eu pour conséquence directe la généralisation des politiques d’austérité en légitimant et facilitant celles à l'oeuvre, en corsetant et isolant toute tentative d'alternative aussi faible fut-elle . Le corollaire est connu c'est la privatisation, le démantèlement, le recul, des Services Publics (Ecoles, Postes, Perceptions et Trésoreries, Hôpitaux, maternités, secteur social, gares, territoriale, gendarmeries).
Ces politiques de casse des Services Publics détériorent la qualité de vie des gens, qu’ils habitent en banlieue des grandes agglomérations ou en zone rurale. Ces « créations de déserts de Services Publics» sont durement ressenties. Comment ces populations ne pourraient pas se considérer abandonnées ?
Ces politiques néolibérales n’ont cessé de produire des effets ravageurs, qui alimentent et nourrissent Le populisme des Le Pen.
République & Socialisme avec les personnels des services publics le 26 janvier 2016
Ces politiques d’austérité généralisées, avec des milliers d’emplois supprimés dans la fonction publique, entraînent une détérioration, sans précédent, des conditions de travail des personnels de ces Services Publics. Certains ne supportant plus ces conditions de travail pathogènes, sont victimes de burn-out, pouvant aller jusqu’au suicide. Ces drames sont directement liés à la recherche effrénée de la productivité.
Pendant qu’on loue le dévouement et la réactivité lors d’événements exceptionnels, de ces mêmes agents publics, qui accomplissent, tous les jours, un rôle irremplaçable, auprès des usagers en général et des plus fragiles en particulier, Macron déclare : « que le statut de la fonction publique n’est plus adéquat et que rien ne justifie l’emploi garanti à vie ».
Vers une modification du rôle de l'école.
L’École de la République est l’outil fondamental pour construire à travers l'instruction et l’éducation l'Homme citoyen .Elle mérite à ce titre tous les égards et, son action doit se situer sur le long terme. A l'heure où l'on s'interroge sur la perte des repères et des valeurs de la République notamment auprès de la jeunesse, une énième réforme dont l'objectif répond avant tout à une gestion comptable et budgétaire n'est certainement pas opportune.
La réforme du collège va profondément dégrader les conditions de travail des élèves et des personnels, développer un enseignement au rabais par une concurrence entre les disciplines et une inégalité entre les établissements. La casse des programmes nationaux, le pouvoir accru donné aux chefs d'établissement, la dévaluation des disciplines et la prégnance de l'évaluation par "compétences" assimilent de plus en plus l'Education à une vaste entreprise dont la logique s'inscrit dans l'employabilité des jeunes des classes populaires. Cette modification du rôle de l'Ecole va accentuer un peu plus la casse de l'égalité républicaine.
Cette réforme sous couvert d'une lutte contre l'échec scolaire englobée d'un verbiage et d'une novlangue habituelle s'inscrit dans les objectifs conformes aux politiques libérales commanditées par l'UE avec à la clé, l'austérité permanente, la concurrence effrénée, et le démantèlement des services publics.
Dans ce sens, la grève et les manifestations du personnel de l'enseignement s'inscrivent totalement dans la journée d'action du mardi 26 JANVIER 2016 pour un service public de proximité et de qualité.
République&Socialisme soutien l'action de l'intersyndicale et appelle ses adhérents et sympathisants à participer massivement à cette journée d’action et de manifestations pour dénoncer les contre-réformes du gouvernement (santé, territoriales, collèges), le mépris des agents publics et le refus du dégel du point indiciaire, (bloqué depuis 2010) base de la revalorisation des salaires.