Plusieurs milliers de personnes ont manifestés à Paris en soutien au Espagnoles, mais aussi pour rappeler que l’IVG est un droit qui reste en danger en France. Une vingtaine d’autres rassemblement avait lieu ce samedi en France, à l’appel d’organisations progressistes : associations féministes, partis de gauche ,comme syndicats (CGT, Solidaires FSU...). A Paris, ils ont défilé de la Place Joffre (VIIe arrondissement) vers l’ambassade d’Espagne, de l’autre côté de la Seine, en scandant "avorter, c’est mon choix, avorter, c’est mon droit". Selon le Planning Familial, une des associations organisatrices, les participants étaient 40.000 en France, dont 30.000 à Paris.

Comme lors d’une première manifestation le 27 décembre, l’appel à manifester avait été lancé par la coordination des associations pour le droit à l’avortement et à la contraception (Cadac), le Planning familial, le collectif Tenon, l’Association nationale des centres d’interruption de grossesse et de contraception (Ancic).

L’actuelle loi espagnole, votée sous l’ancien gouvernement socialiste, autorise l’avortement jusqu’à 14 semaines de grossesse pour toutes les femmes sans justification et jusqu’à 22 semaines en cas de malformation du foetus ou de grave danger physique ou psychique pour la mère.

Le projet du gouvernement de Mariano Rajoy supprime l’avortement sauf en cas de danger prouvé pour la vie ou la santé physique ou psychologique de la femme, ou après un viol ayant fait l’objet d’une plainte préalable.